Good Vibrations – Le bonheur à la californienne, de Laure Gontier

Good Vibrations, ça sent bon les Beach Boys (dont je dois te parler un de ces quatre dans un One song a week), la Californie un peu en marge du reste de l’Amérique, le soleil et les sports d’extérieurs, le zen, le peace and love. Et j’avoue que c’est tout ça – ainsi qu’un voyage prévu aux Etats-Unis l’an prochain – qui a fait que j’ai décidé d’entamer mon parcours chez les Editions First par ce livre-ci, et non par le Hygge, le Lagom, ou le Lykke – qui seraient pourtant, à première vue, bien plus parlant pour moi qu’un mode de vie à la californienne.

Avant d’entamer un retour sur ce livre, sache que je ne l’ai pas acheté en vue d’y voir ma nouvelle bible et de bouleverser ma vie. Comme pour tous les autres cités précédemment (je suppose), j’ai considéré que Good Vibrations serait peut-être le moyen de trouver une ou deux idées qui me botteraient à mettre en pratique pour modifier un peu mes habitudes et me rapprocher un peu d’un mode de vie qui me convienne au maximum.

Et quand on le prend comme ça, le livre fait son boulot, sans aucun doute. Laure Gontier va reprendre, dans six chapitres, des bonnes habitudes qu’elle a pu noter comme étant répandues chez les « Cali-Girls » depuis qu’elle vit à Los Angeles. Ces six chapitres aux noms tous anglais sont assez simples et couvrent plusieurs aspects de la vie quotidienne : Think positive !, Move your body, Eat healthy, Come as you are, Feel beautiful, Love your life.

Et ces petites phrases ont tout de petites injonctions à mettre en place, et c’est le premier truc qui m’a déplu dans ce livre. Les principes cités sont tous assez simples et peuvent-être mis en place facilement, mais le ton choisi par l’auteure ne m’a pas spécialement emballée : des idées présentées sous forme d’injonctions, un ton décontracté qui ne me faisait pas spécialement me sentir entre de bonnes mains mais dans une conversation entre copines dans un bar. Finalement, ce qui m’a le plus titillée, c’est l’aspect guide de voyage pour Los Angeles. Le but étant, je pense, que n’importe qui puisse adapter cela chez soi, mais l’auteure présente différentes marques purement californiennes (voire purement LA) tout au long du livre. N’étant pas sensible à l’idée de découvrir les derniers Nail’s Bar ou lieu de shopping à la mode si je vais un jour dans la cité des Anges, j’avoue que je n’ai pas trop compris l’intérêt de ces présentations développées dans chaque chapitre. J’aurais sans doute préféré un index qui reprend « les bons plans » en fin de livre, et que chacun est libre de lire ou non.

Dans l’ensemble, je n’ai donc pas un avis incroyable à rendre sur ce petit guide, mais je dois reconnaître que je ne partais pas avec des attentes élevées. Ou peut-être que, inconsciemment, si. Parce que pour moi, Good Vibrations est une chanson que j’ai écoutée en boucle, comme toute la discographie des Beach Boys. Et finalement, ce que présente l’auteure ici est bien loin de l’image que je me fais de « l’aura » Beach Boys.

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Si j’y ai trouvé des choses à appliquer, des petits conseils sympathiques et quelques recettes (alimentaires et bien-être), il faut reconnaître que je me suis sentie éloignée du propos de l’auteure pendant la majeure partie du livre : je ne me maquille pas, je suis loin d’être une adepte de la mode, je décore mon chez moi comme je l’entends (avec des nounours, beaucoup). La « Cali-Girl » telle qu’elle est représentée ici semble pourtant avoir le temps et l’envie de faire tout ça : prendre le temps de faire ses courses bio et local sur des marchés, acheter ses fringues dans des petites boutiques ou friperies dont elle connaît évidemment les adresses, boire son jus detox ou son thé matcha avant ou après le yoga, etc.

Finalement, l’idéal présenté en regroupant tous ces chapitres me semble tellement éloigné de ma réalité que j’avoue avoir été un peu de mauvaise foi par moment. Je sais que l’auteure ne nous dit pas qu’on doit faire tout ça. Mais le ton employé et les bons conseils prodigués me semblaient tellement irréalisables que finalement, on en perd peut-être l’idée de base qui est : prenez ce dont vous avez besoin. Construisez votre Good Vibrations / Lagom / Hygge / Lykke / Moules frites à vous (oui, j’envisage de creuser l’idée d’un guide du bonheur à la belge – et il y aura de la bière impliquée). Je vais donc prendre le temps de retourner lire chaque chapitre en notant ce que j’ai envie de garder, de tester, de m’approprier. Et je laisserai le reste de côté.

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