Pendragon (Le cycle de Pendragon #4), de Stephen R. Lawhead

Quatrième et avant-dernier tome de la saga arthurienne de Lawhead, Pendragon permet de revenir sur des événements qui avaient été tenus en silence dans les trois premiers tomes.

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Ici, c’est Merlin qui reprend la parole tout au long du récit pour raconter sa version de l’ascension d’Arthur, et de la terrible guerre oubliée. En effet, dans le tome 3, nous avions eu plusieurs témoignages sur Arthur, mais aucun de son Sage Conseiller.

Lawhead a corrigé cela sans pour autant revenir sur sa fin du tome 3, en nous emmenant de nouveau dans le passé et en représentant d’autres événements qui avaient été passés sous silence par nos autres narrateurs.

Merlin reprend depuis la plus tendre enfance d’Arthur, et en cela, on peut retrouver parfois des passages très similaires à ce que l’on avait déjà lu. Mais c’est en arrivant à la partie de la guerre oubliée qu’on comprend ce que Lawhead va en fait réaliser : il va ajouter à son récit, clôturé en tome 3, des éléments essentiels.

Vous pourriez vous dire, et vous n’auriez pas tort, qu’ajouter des éléments alors que l’on pensait avoir clôturé une saga peut être dangereux. Je suis d’accord. Mais pour moi, l’exercice est réussi ici, et suffisamment réussi en plus que pour s’étendre aussi sur le tome 5 !

Dans cette guerre oubliée, le roi Arthur combat de nouveaux adversaires. La voix de Merlin utilisée par Lawhead permet de plonger plus en profondeur dans certaines questions et certains aspects plus « sacrés » du récit, et moi c’est le genre de chose que j’apprécie. Le point de vue du sage Myrddin (qui est le nom le plus couramment utilisé pour Merlin dans le livre) est aussi intéressant parce qu’il s’agit d’un personnage considéré comme sage et respecté par tous, mais nous voyons pourtant qu’il doute lui aussi.

Ce quatrième tome a donc continué à m’apporter des éléments sur ce monde que j’aurai vraiment du mal à laisser de côté à la fin du tome 5. Si le récit est toujours lent (caractéristique qui m’avait frappée lors de ma lecture du tome 1), le fait que Lawhead revienne en arrière permet toutefois de faire quelques bonds plus rapides par moment. Mais on a toujours l’impression de se trouver dans les armées d’Arthur et de le suivre dans ses campagnes guerrières. C’est donc toujours très bon pour moi !

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