Le livre de la Jungle, de Rudyard Kipling

Petite pause dans mon challenge des sagas (quoiqu’il existe Le Second Livre de la Jungle) pour me plonger dans un classique avec qui j’ai déjà une longue histoire. J’ai déjà essayé à deux reprises de le lire, et j’ai toujours accroché. Mais je n’avais jamais été bien loin parce que les moments où je me lançais dans ce livre n’étaient jamais propices à ce que je le continue. Comme on dit, la troisième fois est la bonne, et j’ai profité de mon trajet éclair à Londres pour lire sur le ferry du retour.

J’avais emmené la liseuse, et j’avais besoin d’une lecture rapide et facile – j’ai donc considéré que Le Livre de la Jungle était un choix judicieux.

Finalement, tout ce que je connais de cette adaptation, c’est un dessin-animé Disney, et une adaptation film des années plus tard. Déjà ces deux versions différaient quelque peu l’une de l’autre, sans trop savoir pourquoi, j’avais la sensation que le film sorti il y a quelques années devait être plus proche de la version originale.

Et bien, oui et non. Sur certains aspects, le dessin-animé tout comme le film ont pris de grosses libertés par rapport à l’œuvre de Kipling, notamment sur les personnages de Baloo et de Bagheera. Dans le livre, c’est probablement ce qui m’aura le plus marqué, mais Baloo est la « voix de la raison » et Bagheera est bien plus influencée par ses sentiments avec Mowgli.

D’autres détails sont à relever dans les différences. Et finalement, la lecture est plus qu’agréable. Kipling présente dans ses histoires le rapport entre l’homme et la nature sauvage, l’influence négative que l’homme peut avoir sur celle-ci, le fait que l’homme ne cherche que rarement à comprendre l’animal.

Oui oui, ses histoires ! Le Livre de la Jungle est un recueil de plusieurs nouvelles. Les premières se passent dans l’univers de la jungle de Mowgli, mais ensuite, on le quitte totalement. On va voyager à travers les mers avec un phoque blanc, on va se battre contre les serpents pour protéger les humains avec une mangouste, ou encore réfléchir sur l’utilité de suivre les ordres de la guerre avec un mulet, un cheval, deux bœufs et un chameau, tous faisant partie des troupes de l’armée.

Si toutes les histoires ne m’ont pas parlé autant les unes que les autres, toutefois, la lecture globale reste un bon moment, qui m’a d’ailleurs offert une petite bouchée d’air frais dans ma saga du Cycle de Pendragon. Et puisqu’on en est dans les sagas, peut-être que je vais pouvoir lire Le Second Livre de la Jungle encore ce mois-ci !