Le Graal (Le cycle de Pendragon #5), de Stephen R. Lawhead

Voilà, c’est fini. J’ai tourné la dernière page de ce cinquième et dernier tome de la saga arthurienne « Le cycle de Pendragon » de Stephen R. Lawhead. Souvenez-vous, j’avais reçu le premier tome, Taliesin, via une commande Kube. Moi qui ai toujours été attirée par les druides, la culture celtique et compagnie, j’avais voulu me plonger un peu plus dans tout ça.

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Puisque je m’étais promis de découvrir une réécriture de la légende arthurienne, ce choix me paraissait adapté, et pourtant, j’ai eu du mal à plonger. Puis, comme pour toutes mes sagas, j’ai voulu être raisonnable et la savourer. Mon compagnon m’avait pourtant offert tous les tomes restants, mais non. J’avais trop d’autres trucs à lire, et je ne me concentre pas sur une seule saga.

Oui, enfin ça, c’était avant. En ce mois de septembre, Marine aidant, j’ai eu envie de vider un peu ma PAL en m’attaquant à ces sagas. Et ç’aurait été un affront à Amoureux que de ne pas commencer par vider ces livres qu’il m’avait pourtant offerts.

Bref, septembre n’aura pas été varié en termes de lectures, mais je suis venue à bout des quatre tomes de ma saga finalement. And now what ?

Avec Le Graal, vous vous doutez bien qu’on touche à une histoire essentielle du parcours d’Arthur version Lawhead. Bien que j’ai cru à plusieurs moments du livre avoir un peu perdu pied dans la ligne du temps de ce long récit, il n’en est rien. Avec Le Graal, Lawhead continue l’exercice auquel il s’était déjà prêté lors du tome 4 (Pendragon), à savoir revenir dans le passé par rapport à la fin du tome 3 afin de revenir sur des éléments qui n’avaient pas été mis en lumière.

Et avec un titre aussi accrocheur que Graal, on ne pouvait que s’attendre à bien plus important, plus difficile, plus prenant que la guerre contre les envahisseurs. Ici, la foi même de notre roi Arthur serait mise à l’épreuve, et pas par n’importe qui. J’étais heureuse de retrouver Morgian. A force d’avancer dans mon récit, et si je ne l’avais pas remarqué avant ce cinquième tome, il est vrai que son histoire s’était réglée un peu trop facilement à mes yeux dans les tomes précédents. On en fait une ennemie jurée de Merlin, quelqu’un avec un vrai pouvoir, mais on finit par la voir vaincue assez rapidement finalement.

Ce tome 5 va nous permettre de comprendre ce qu’il est advenu de Morgian pour mieux comprendre pourquoi sa chute semblait si « facile » dans le tome 3.

Intéressant aussi, l’auteur a utilisé cette fois la voix de Gwalchavad (équivalent de Galahad, we guess) pour raconter sa version de ces faits. Ce n’est pas un choix anodin pour la trame de son récit, mais ça apporte donc une nouvelle fraîcheur à l’histoire – et on ne peut s’empêcher de se dire que l’exercice auquel s’est prêté Lawhead tout au long des cinq tomes est intéressant, puisqu’il aura eu quand même un nombre assez important de narrateurs.

C’est avec beaucoup de regrets que j’ai tourné la dernière page. Lire quatre tomes sur les cinq en un mois, ça m’a réellement plongée dans la légende arthurienne, et la transition avec mes futures lectures va être difficile.

Je n’exclus pas de me renseigner rapidement pour trouver une autre version du roi Arthur, et vivre ainsi d’autres aventures avec les chevaliers de la table ronde !

Any ideas ?

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