Dans ma bédéthèque S02#08

Décidément, la BD aura fait une belle remontée sur le blog ces dernières semaines. Les occasions ne manquent pas – j’en ai quelques unes en réserve, mais j’ai surtout accès à l’immense BDthèque paternelle. Bref, c’est parti.

Les Amandes Vertes – Lettres de Palestine (Delphine & Anaële Hermans) (Editions Warum)

g_10748_02Si vous me suivez un peu sur Instagram, vous aurez vu que durant ce mois d’octobre, je surveille une exposition sur La Guerre des Six Jours, entre Israël et la Palestine. Cette Guerre de Juin 1967 a permis aux israéliens de prendre possession d’une grande partie des territoires qu’ils occupent encore actuellement. 300 000 palestiniens ont dû fuir leur domicile en moins d’une semaine pour s’installer dans des camps de réfugiés dans les pays voisins.

Bref, ce n’est pas le sujet (entièrement) ici, puisqu’on parle BD. Durant ma surveillance, j’en profite pour lire les livres que l’on vend et les brochures d’informations sur le sujet, afin d’assouvir ma soif de connaissances. C’est donc là que je suis tombée sur Les Amandes Vertes.

Anaële et Delphine sont sœurs. Delphine vit à Liège. Anaële quitte quant à elle Bruxelles pour vivre dix mois en Palestine. Là-bas, elle travaille pour une association et fait un tas de rencontres. Elle profite de ces dix mois pour tenter de comprendre le conflit qui secoue cette région du monde depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Les deux sœurs s’échangent des lettres – Delphine envoie des cartes postales belges. Anaële raconte son quotidien, et sa sœur met son récit en images petit à petit.

Il y a des tas d’anecdotes qui montrent la violence sur place, mais aussi le fait que les Palestiniens ne souhaitent pas se laisser abattre, et continuent malgré les conditions difficiles, à monter des projets et combattre comme ils peuvent. Par exemple, on lit le témoignage d’un habitant d’une ville palestinienne, qui a vécu un couvre-feu de 40 jours (interdiction de sortir ou d’être vu à la fenêtre), et qui à la fin du couvre-feu, a découvert que sa ville avait été entièrement entourée par le mur.

Point de vue dessins, ils sont très basiques mais mettent bien en images le récit d’Anaële, je trouvais.

Ninn, Tome 1 – La Ligne Noire (Darlot, Pilet) (Kennes Editions)

couv_254885En piochant au hasard dans la BDthèque paternelle pendant une de mes pauses, c’est le premier tome de Ninn qui a atterri sur mes genoux. Et il s’agissait d’une très jolie découverte.

Ninn est une jeune adolescente qui vit à Paris. Son endroit favori ? Le métro parisien. Contrairement à la plus grande partie des utilisateurs du métropolitain, Ninn aime tout de la vie souterraine parisienne : les artistes qui jouent dans les stations, voir les gens tirer la tête, se balader au détour de couloirs interdits. Il faut dire que ses deux « tontons » travaillent sur les voies depuis des années. C’est d’ailleurs dans une ancienne station abandonnée qu’ils ont trouvé Ninn. Mais c’est tout ce qu’elle sait.

Petit à petit, la vie de Ninn va changer et elle va devoir comprendre d’où elle vient pour comprendre ce qui lui arrive. Elle décide donc d’enquêter sur base des quelques éléments qu’elle a à sa disposition – ce qui va l’emmener chez ce vieil homme qui voit des papillons dans le métro parisien.

Les aventures de Ninn semblent prendre un départ intéressant dans ce premier tome, qui met en place la suite d’une histoire qui s’annonce fantastique, et peut-être même un peu poétique. Et oui, Ninn va découvrir ce que sont en réalité ces papillons qu’elle voit désormais elle aussi, et surtout, elle va comprendre qui elle est.

Par les dessins, on sent que l’histoire est à la fois pleine de couleurs et de fantaisie, mais en ayant aussi un côté extrêmement sombre qu’il va falloir aussi affronter. C’est un contraste intéressant et qui ressort bien des dessins.

Le tome 2 attend patiemment dans la BDthèque paternelle – et je ne vais certainement pas trop tarder à vous en parler parce que j’ai envie de connaître la suite de l’histoire. Une nouvelle découverte du neuvième art toute douce donc.

8 réponses sur « Dans ma bédéthèque S02#08 »

    • Ca a été une vraiment belle découverte – d’autant plus dans le contexte de l’expo que je surveillais puisque j’ai fait mes permanences avec l’un des fondateurs du collectif Paix Juste au Proche-Orient de ma région, qui a un tas d’histoires à raconter sur la situation là-bas. C’étaient vraiment deux week-ends intéressants pour moi !

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