× Un automne avec Thoreau × Thoreau : La vie sublime, de Maximilien Le Roy et A. Dan (Dans ma bédéthèque S03#33)

Nous sommes officiellement en train de vivre les derniers jours de l’automne, et il était donc temps que je vous parle de cette très chouette initiative lancée par Chinouk, qui consistait à profiter de cet automne pour découvrir ou redécouvrir Thoreau.

Elle nous proposait donc différents « menus », dans le but de faire plus connaissance avec ce philosophe et écrivain américain. Elle proposait également une lecture commune de Walden, lecture que j’ai zappée, ayant découvert Thoreau via ce livre il y a deux ans. A l’époque, j’avoue que j’avais été partagée : les idées de Thoreau me plaisaient énormément… ses descriptions plus techniques de sa vie dans les bois semblaient parfois longues.

Depuis, sur le plan personnel, j’avoue que Thoreau était un nom qui restait suspendu dans les airs, quelque chose à creuser, notamment pour ce concept de Désobéissance civile qui semblait revenir dans plusieurs de mes intérêts et que je voulais mieux comprendre. Je n’avais jamais pris le temps de le faire, et j’avoue donc que cette proposition de Nathalie était plutôt la bienvenue pour moi.

Pour le petit parcours, j’ai donc commencé cet automne avec Thoreau par la lecture de la Désobéissance civile, en format Totem chez Gallmeister. J’ai ensuite lu une BD, ce dont on va parler ici. Et j’ai enchaîné avec tous les petits formats proposés par Le Mot et Le Reste.

La BD est donc un format biographique. On va retrouver Thoreau alors qu’il s’apprête à s’installer dans sa célèbre cabane dans les bois (l’objet de Walden), et jusque sa mort. Dedans, j’ai déjà pu retrouver pas mal de choses que j’ai donc déjà lues dans Walden et la Désobéissance civile, mais ça a permis pour moi de remettre tout cela dans un contexte, et en ça, la BD est déjà réussie.

Qui plus est, cette BD a été très soignée. Les auteurs ne veulent pas tomber dans des « clichés » sur Thoreau, notamment des clichés associés à cette étiquette de « désobéissance civile », qui voudrait qu’il soit pacifiste, qu’il ne fasse que de la protestation « silencieuse ». Je n’avais pas encore eu l’occasion de me renseigner sur lui, et les deux écrits que j’ai lus ne me permettaient pas d’avoir une image complète. Ainsi, j’ai donc appris que Thoreau avait lutté activement pour l’abolition de l’esclavage, en prenant part à des actions. Il ne s’arrêtait pas aux mots. Et comme pour Walden où il a mis en pratique des discours dont il était convaincu, il n’hésitait donc pas à se battre, réellement, pour ce qui est juste. Il ne se contentait donc pas que d’actes d’objection de conscience, mais pouvait aller bien plus loin.

A la fin de la lecture de cette BD, j’ai eu encore plus envie de me plonger dans les petites éditions des autres textes que je me suis procurés, et c’est donc toujours convaincue par Thoreau et sa vie que j’ai poursuivi mon automne.

Une réponse sur « × Un automne avec Thoreau × Thoreau : La vie sublime, de Maximilien Le Roy et A. Dan (Dans ma bédéthèque S03#33) »

  1. Ping : × Un automne avec Thoreau × Marcher, de Henry David Thoreau | Les écrits de Julie

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.