Dans ma bédéthèque S04#12

On continue la découverte de ma PAL BD’s (et des BD’s que j’ai empruntées depuis un an à mon papa et que je n’ai toujours pas lues, oups) dans le cadre du Mois de la BD. Je ne veux pas me vanter, mais ce petit mois va me permettre de rattraper le grand retard que j’ai pris dans mon challenge GoodReads.

Je ne lis plus des masses d’autres choses que de la BD pour le moment, mais ça fait du bien quand même de se remettre à la lecture.

Enferme-moi si tu peux (Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg) (Editions Casterman)

Attention attention, nouveau petit coup de cœur auquel je ne m’attendais pas. Cette BD, je l’ai croisée encore et encore à la librairie avant de finir par craquer. Le dessin de la couverture me faisait un peu penser aux Filles de Salem, ce qui m’a décidée. Des femmes qui flottent dans les airs, attachées par un fil. Je n’ai même pas lu le résumé.

Du coup, j’ai été un peu surprise de voir que cette BD ne parlait pas tellement de femmes qui flottent, mais bien de grands noms de l’Art Brut. La BD nous présente six artistes qui ont été reconnus dans le courant (je ne sais pas si c’est comme cela qu’on dit) de l’Art Brut. Ces six personnes ont, à un moment, été touchées par « la grâce », ont entendu une voix, vu quelqu’un, ressenti une présence qui les guidaient dans leur pratique artistique.

Leurs œuvres sont incroyables, des œuvres parfois gigantesques mais pleines de détails très précis. Ils ont été étudiés par des chercheurs, qui ont pu observer l’état de transe dans lequel ils se mettaient pour réaliser leurs œuvres.

Mais là où la BD est intéressante également, c’est dans ses réflexions sur la folie, la normalité, le besoin de s’évader par l’imaginaire. J’ai vraiment adoré cette lecture et je la range dans un joli coin de ma bibliothèque pour la ressortir à l’occasion.

Oh, et mes femmes qui flottent sont finalement des femmes qui font du crochet dans les années 1850. Le crochet comme moyen de s’évader par l’imaginaire, attachée à son chez soi par un simple fil.

Blacksad – Tome 1 – Quelque part entre les ombres (Juanjo Guarnido & Juan Diaz Canales) (Editions Dargaud)

Blacksad, c’est une saga qui est dans ma PAL depuis bien trop longtemps. Je n’en ai entendu que du bien, et franchement, j’étais mitigée à l’entamer, parce que la couverture ne m’attirait pas (et oui, que voulez-vous).

Mais avec ce premier tome, j’ai découvert un univers qui pour l’instant me plait pas mal. Une enquête, un personnage principal un peu cynique, de l’action mais pas trop non plus.

Les couleurs et les dessins sont probablement ce qui m’aura le plus plu dans ce premier tome, avec une ambiance très particulière que j’aime beaucoup. Je ne sais pas trop pourquoi, mais le tout me fait un peu penser à Roger Rabbit – alors qu’on est clairement dans deux ambiances différentes, on se comprend.

Tous les autres tomes m’attendent, et j’ai l’impression que cette affaire va prendre de l’ampleur, et j’ai vraiment hâte d’en savoir plus !

2 réponses sur « Dans ma bédéthèque S04#12 »

  1. Blacksad me fait de l’œil depuis très longtemps, faut vraiment que je les emprunte à la bib. Et j’ai entendu parler de Enferme-moi si tu peux il y a très peh de temps, ça m’avait déjà bien donné envie de le lire et tu confirmes cet intérêt !

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