Le livre des Baltimore, de Joël Dicker

Prêté depuis plusieurs mois par une amie, il était grand temps que je me penche sur un nouvel ouvrage de Joël Dicker. La vérité sur l’affaire Harry Quebert avait, en effet, fait mouche sur moi, et ce n’était pas sans compter sur la très bonne plume de l’auteur.

C’est totalement conquise que j’ai refermé ce deuxième livre de l’auteur suisse. Pourtant, il m’aura fallu plus de temps pour me mettre dans le bain que pour Harry Quebert. Mais on peut attribuer cela, aussi, à ma panne de lecture (qui dure, et dure).

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J’ai retrouvé avec joie Marcus Goldman, qui va nous emmener cette fois dans l’histoire de sa famille. On retrouve finalement quelques éléments qui étaient déjà présents dans l’affaire Harry Quebert : dès le début, on sait qu’il s’est passé quelque chose, et l’auteur nous tient en haleine pendant 400 pages en semant quelques indices, mais sans en dire trop. On retrouve aussi un auteur à succès qui conseille un auteur débutant (Marcus était avant cet auteur ayant besoin de conseils, il en dispense désormais, même si c’est moins présent). On retrouve des destins qui s’entremêlent et qui nous permettent d’avancer aussi dans l’intrigue petit à petit. Il y a évidemment l’écriture plus que fluide de l’auteur qui permet de rester accroché des heures durant à l’histoire des Baltimore.

Il faut dire aussi que l’auteur à l’art de nous proposer des personnages assez attachants, et il ne déroge pas ici à la règle avec ce Clan des Goldman. Tous ont ce petit charme qui fait qu’on s’y attache, et tous ont des petits défauts qui font qu’on se retrouve aussi dans chacun d’eux.

Comme je l’ai déjà dit, on sait dès le début qu’il va se passer « un drame », la chronologie du livre jonglant avec un avant et après le drame. Et durant tout le livre, on ne peut pas s’empêcher de chercher à élaborer des théories – beaucoup étaient fausses pour ma part, et c’est ce qui fait aussi la force du livre.

Joël Dicker, avec deux belles lectures sur deux livres lus, devient donc un auteur à suivre pour ma part. Je vais tâcher déjà de me procurer Les derniers jours de nos pères, pour voir si son premier roman remplit déjà les attentes. Ensuite, je n’hésiterai pas à continuer à patienter pour dévorer ses éventuelles nouveautés.

7 réponses sur « Le livre des Baltimore, de Joël Dicker »

  1. J’ai encore plus aimé cette suite! Et qu’est ce que j’ai pleuré à la scène à la fin où il rêve de ses cousins…

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  3. J’ai eu un gros coup de coeur pour La Vérité sur l’affaire Harry Québert, j’avais adoré le personnage de Marcus qu’on apprend petit à petit à mieux connaître et sa relation avec son mentor. J’ai vraiment hâte de le retrouver dans ce livre qui je pense va autant me plaire.

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